L'ermitage se trouve au sommet d'un éperon rocheux surplombant les communes de Besse et Sainte-Anastasie. Il existe de nombreux chemins qui grimpent là-haut car le site est une destination de randonnée très apprécié. Car oui, l'accès demande un effort certain et des chaussures de rando.
L'itinéraire le plus simple pour y monter consiste à partir du parking de l'école maternelle de Sainte-Anastasie. Comptez tout de même 3km de montée et 300m de dénivelé. Prenez l'étroite route qui va vers le nors-est, traversez la voie de chemin de fer, puis suivre la route à droite. A la prochaine pate d'oie, prendre la rue de gauche ("Naple"). Puis plus loin, un des panneaux indique "Saint-Quinis" à gauche. Mais allez à droite. Passez la place de Naple, puis prenez le chemin de Candy (balisage jaune). Rapidement quittez cette route pour prendre celle qui monte à gauche en sens interdit (toujours balisage jaune). Plus haut, il rejoint le chemin deGueirol et continue à sinuer parmi les propriétés. Le balisage finit par disparaitre, on croise quelques oratoires, et le goudron cède la place à du béton. Passez la Peiro Countaou, et continuez sur ce revêtement jusqu'au bout. Passé la dernière propriété, le chemin se fait plus étroit, devient sentier et s'élève encore davantage. Et on finit par y arriver après une belle grimpette.
Saint Quinis naquit aux alentours de 500 à Vaison la Romaine (Vaucluse). Lors d'un pèlerinage à Arles, sa mère entendit une voix lui annonçant qu'elle aurait un fils qui deviendrait évêque et serait connu pour ses miracles.
Bon élève, Quinis fut envoyé par l'évêque de Vaison sur l'île de Saint Honorat (au large de Cannes) pour y apprendre la théologie dans un des monastères les plus réputés de la région.
Durant son voyage à travers la Provence, il aimait à rencontrer les gens et réussit à convertir de nombreux païens à la religion chrétienne. Il séjourna longtemps à Gonfaron et à Besse dans un ermitage au sommet de la montagne qui porte son nom. Il passa 7 ou 8 ans sur l'île de Saint Honorat.
Devenu vieux, l'évêque de Vaison le fit rappeler et le nomma archidiacre. En 570, l'évêque mourut et Quinis prit sa place. Passant beaucoup de temps dans les rues, il s'occupait des malades, des enfants, des vieillards et des prisonniers. On l'appelait le "père des pauvres". Il accomplit aussi des miracles : guérisons de lépreux et de paralysés. Devenu vieux à son tour, il tomba malade et devint paralysé. Il mourut en 579 à Vaison, et toute la région le pleura.
Les habitants des villages voisins de la montagne (Gonfaron, Brignoles, Besse,...) prirent rapidement l'habitude d'entreprendre des pèlerinages jusqu'à l'endroit où il séjourna.
L'éperon rocheux accueillait déjà des constructions durant l'Antiquité (oppidum ?). Une première chapelle aurait été élevée sur ces ruines dès le VIè s. Mais elle ne survit pas aux guerres de religion (XVIè s.). Elle fut reconstruite en 1634 par les trinitaires qui ajoutèrent un petit couvent en 1646. Très bien entretenue, elle abrite de nombreux ex-voto ainsi qu'un buste du saint homme.
voir les photosvoir la cartecommentaires
N'hésitez pas à laisser un petit commentaire concernant cette Merveille et à le faire partager avec les autres visiteurs du site.
Tous les champs sont obligatoires
Fabrice, le 30 août 2024
Sacrée montée pour arriver là haut. Mais la vue pano est superbe. Attention à ne pas tomber de la falaise.
Sabine, le 17 octobre 2022
A coupler avec la visite de Saint Ferréol à Lorgues, avec sa magnifique collection d’ex voto dans son petit musée d’art sacré. ( ouverture : se renseigner à l’OTSI de Lorgues)
Mélanie, le 28 février 2022
Un petit bijou cette chapelle Un vrai coup de coeur Randonnée fort sympathique
Otton83, le 03 septembre 2024
Je me rappelle qu'avant (il y a 15/20 ans), il y avait plein de chats qui vivaient là. Depuis, la chapelle a été nettoyée et mieux décorée.