Presqu'île de Giens

Hyères


Qu'est-ce donc ?

La presqu'île de Giens fait partie du massif des Maures, de part sa composition géologique. Au temps des Romains et des Grecs, le double tombolo de sable n'existait pas encore : Giens était une île, à l'instar de ses voisines.

Sa côte très découpée offre au promeneur et à l'amateur de tranquillité toute une série de petits endroits propices à la rêverie. Le petit port du Niel, blotti au fond d'une anse, celui de Port-Auguier abrité par des rochers, et celui de la Madrague faisant face à Carqueiranne ; les plages de la Darboussière, de la Badine ; l'ancien fort de l'Escampo-barriou, l'île Longue, la pointe des Cavaliers. Tous ces lieux sont reliés par le sentier littoral qui longe la côte, tantôt au raz de l'eau, tantôt en balcon, surplombant les vagues venant se briser contre les rochers aiguisés qui tapissent le rivage.

La vue porte loin. Vers le sud, ce sont les trois îles d'Hyères ainsi que les îlots des Ribaud au large de la Tour Fondue. A l'ouest, Carqueiranne et sa Colle-Noire, c'est Toulon dominé par ses montagnes (Faron, Coudon, Caume), c'est Six-Fours et son fort, c'est la presqu'île de Saint-Mandrier. A l'est, c'est le sombre ondulement des Maures qui plongent dans la mer et étirent un solide bras terminé par le Cap Bénat. Au nord, les deux cordons dunaires du tombolo rattachent Giens à la terre ferme, où dorment les vestiges gréco-romains de la cité d'Olbia ; c'est la colline de N-D de Consolation, c'est Hyères et les ruines de son château.

Histoire de légende

Il y a longtemps, si longtemps que même les souvenirs se sont presque perdus, notre côte vivait sous la paisible autorité d'un bon roi. Ce dernier avait quatre filles, quatre perles adorées dans tout le royaume. Un jour qu'elles se baignaient dans la mer, au large de ce qui deviendra bien plus tard la commune de Hyères, un navire de pirates venu de par-delà l'horizon, s'approcha des côtes, bien disposé à ravir ces quatre merveilles.
Sa vitesse était grande et les filles encore loin du rivage. Jamais elles ne pourront regagner la terre ferme, craignit leur père. Il fit appel aux dieux célestes, les suppliant d'aider ses filles à échapper aux sales desseins de ces vauriens.
C'est alors que les quatre belles furent changées en de magnifiques iles. Ainsi aquirent Port-Cros, Le Levant, Porquerolles et Giens dont le double tombolo rappelle les bras de la quatrième princesse qui les avait tendus jusqu'à toucher le rivage.

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Margot, le 27 août 2020

Merci! Très jolie cette histoire.. Bravo !

Claude, le 18 mai 2020

Je tiens à vous remercier. J'ai 77 ans et j'écris quelques souvenirs ; vaste travail, surtout quand je m'attaque aux périodes de vacances entre la classe de première et l'admission en grande école. Je crois que je n'aurais pas eu le courage nécessaire s'il n'y avait pas eu le confinement. Mais c'est grâce à votre site que j'ai retrouvé la légende du bon roi et de ses quatre filles, qui m'avait été racontée... il y a près de soixante ans et que j'avais oubliée. Bon vent ! Avec toute ma reconnaissance.

Marie, le 20 juin 2019

Bonjour, J'ai suivi le sentier au départ de la Madrague en direction de la pointe des Cavaliers, puis j'ai poursuivis jusqu'à l'Escampobariou. La vue est très jolie et on chemine facilement. Après les ruines, le sentier se complique et devient vraiment plus difficile. A réserver aux vrais randonneurs. Merci pour votre site très bien illustré.

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